lundi 2 septembre 2013

Gerber




Gerber

laisser tomber
lovés sur le béton
nos deux
vélos volés

et sur la neige
dégueulasse des cloaques
sur la neige des jeunesses
alcooliques

ton corps
cheval crevé
offert dans les fourrés

les valses de nos rêves
tes trips – à quatre pattes sur le
parterre de la patrie –

GERBER
bergère

aux anges de notre
hymen
prémédité

DEGOBILLER
les corps étranges de nos
deux nations alliées

VOMIR
encore
aigris

nos corps – nos villes
nos vies grisées
toute notre
aliénation

et nous quitter
le cœur
noué
(je sais même pas t'es qui)


Perrin langda




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