Pour l’instant, Revue Métèque n’existe qu’à l'état embryonnaire sur Facebook. Suit maintenant le blog. Puis, dans un petit moment, nous ferons un écrémage en vue d'éditer le numéro 0 de Métèque sur papier sous l’égide des Éditions Lunatique.
Depuis
le 5 juin donc, le profil Facebook est ouvert à toutes les
propositions de textes, d'images, d'illustrations, etc.
Nous avons besoin de vos lumières !
La REVUE MÉTÈQUE est à vous. Je ne suis que le concierge. Postez-y ce qui vous semble digne d’être lu ou vu. Faites-nous rire, déchaînez-vous. Faites-vous grave si vous l’êtes. Ni filtre ni censure, cet espace sur Facebook est provisoirement un terrain vague. Tout est à faire et c’est à vous de le peupler. Postez vos hits, vos crobars, vos articles, des extraits de vos nouvelles, vos illustrations, vos jeux de mots, etc.
Attention
tout de même...
Ce
n’est pas parce que la Revue Métèque est une idée relativement
ouverte, qu’aucun filtrage, ou presque, ne menace vos publications,
qu’elle doit devenir un support publicitaire gratos pour ceux qui
seraient en mal de reconnaissance.
La
Revue Métèque doit être une étendue qui se peuple de nouveaux
colons. Une terra
incognita
qui ne veut pas ressembler à ces abords de villes, hérissés de
mille enseignes.
Faites
entendre votre voix mais, de grâce, d'une façon un peu inédite...
Ne recourrez pas à ces stratégies marketing de base, de celles qui
gonflent tout le monde.
Bref,
chaque pub (couverture de livre, de disque ou « lien vers ») sera immédiatement retirée.
Merci
à tous ceux qui comprennent cela, qui adhère à ce projet, et merde
aux autres.
Far
West...
Ensuite,
si comme je l’espère la Revue Métèque sur Facebook s’enrichit au
fil des jours, Lunatique essaiera de publier une revue papier qui
sortirait par exemple, deux fois dans l’année. Mais en fonction des
contenus, rien n’empêcherait de prévoir une cadence plus serrée.
Le mensuel, très improbable, serait évidement le nirvana...
Imaginez
ce profil comme un Far West. Le blog comme une
alternative plus affinée.
Qu'est-ce
qui a présidé au choix de ce nom, MÉTÈQUE ?
Le son ? Oui, mais pas que...
Métèque
ne possède aucun antonyme. Comme si la langue elle-même le
reléguait plus encore en lui refusant un adversaire. Le métèque ?
Il ne se définit qu’en opposition au citoyen légitime. Cette double
peine m’arrange, en un sens.
Cette
revue veut n'engranger que les couacs. Il y a une raison valable,
loin de toute afféterie : nous crevons tous de manque. Toutes nos
Valda restent coincées. Qui pourra dire qu'il est libre ? Qui
prétendra qu'il est débarrassé du nœud qui le garrotte ?
Est
donc métèque celui pour qui la vie est difficilement respirable,
mais qui ne se laisse pas asphyxier pour autant.
Métèque,
celui qui peine dans ce monde, mais qui trace son chemin de l'âne,
loin, aussi loin qu’il le peut...
Métèque,
celui qui produit du sens malgré la frivolité qui gagne.
Métèque,
celui qui ne troquerait sa place de métèque pour rien au monde.
Métèque,
celui qui s’arme jusqu'aux dents pour descendre en lui-même.
Métèque
ahuri, métèque grandiose, métèque dandy, métèque donneur de son
sang, métèque partisan, métèque ébloui, éblouissez-nous,
éblouissez-vous !
J.-F. Dalle
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