samedi 15 juin 2013

UN AMOUR RURAL



Transiger de l'effort. Me v'la à graviter sous les latitudes de 18 à 35, à tapiner auprès de ces femmes qui me délaissent toutes, qui s'aspergent des meilleurs parfums, trop saoulées au martini pour voir qui je suis. Puis l'haleine transpire et elles fuient. Ces femmes avec qui il faut danser, ne pas chier et puis bander, ni trop loin, ni trop haut, ni trop fort, ni trop court, ni trop gentiment, donner des claques sans violence, leur poutrer le cul à se rompre le frein pour les faire jouir, celles qui aiment les corps d'homme et qui les prennent de tout leurs poids, à s'faire dézinguer le chenil. S'il faut prendre et baiser - si si c'est ce qui est dit partout - je prends et je baise ces catins, des milliers de Sabrina qui m'intimident que je tringle du moyeu de la terre au centre de leurs vagins, de leur viscères, qui m'obsèdent et qui puent, leurs entrailles dans lesquelles je m'emmêle, m'enroule, collé dans une toile gluante de bête à huit membres, sans jamais s'arrêter, se branler à mourir, jouir à crever, à se déchirer le plexus solaire, écrire et se péter le poignet, se branler et se faire péter le poignet, péter les portes et fourrer les clochés, coaguler, les volcans me les brisent, et la lave, et le magma, et lire écrire, chanter, danser, chier, me les brisent. Les flashs nerveux me pompent me prennent me dissèquent et elle est là à tirer sur mon vier, à pomper mon jus, une pompe à merde, comme si c'était la dernière cellule d'oxygène, la dernière cellule tout court, tout court. Lui faire sa tombe, lui mettre une estourbe dans la gueule, lui laver les caries, chienne, prostituée à ma queue, à mon stylo, à mes mines, à mes dernières vidanges dans leurs culs insalubres. Vous êtes les citadines, plus putes que n'importe quelle pute. Dans mes près, seul, dans ma cambrousse, seul, je ne vous crains pas. Je vous attends. Avec ma soupe de légumes, et les ballades en forêt.


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