Transiger
de l'effort. Me v'la à graviter sous les latitudes de 18 à 35, à
tapiner auprès de ces femmes qui me délaissent toutes, qui
s'aspergent des meilleurs parfums, trop saoulées au martini pour
voir qui je suis. Puis l'haleine transpire et elles fuient. Ces
femmes avec qui il faut danser, ne pas chier et puis bander, ni trop
loin, ni trop haut, ni trop fort, ni trop court, ni trop gentiment,
donner des claques sans violence, leur poutrer le cul à se rompre le
frein pour les faire jouir, celles qui aiment les corps d'homme et
qui les prennent de tout leurs poids, à s'faire dézinguer le
chenil. S'il faut prendre et baiser - si si c'est ce qui est dit
partout - je prends et je baise ces catins, des milliers de Sabrina
qui m'intimident que je tringle du moyeu de la terre au centre de
leurs vagins, de leur viscères, qui m'obsèdent et qui puent, leurs
entrailles dans lesquelles je m'emmêle, m'enroule, collé dans une
toile gluante de bête à huit membres, sans jamais s'arrêter, se
branler à mourir, jouir à crever, à se déchirer le plexus
solaire, écrire et se péter le poignet, se branler et se faire
péter le poignet, péter les portes et fourrer les clochés,
coaguler, les volcans me les brisent, et la lave, et le magma, et
lire écrire, chanter, danser, chier, me les brisent. Les flashs
nerveux me pompent me prennent me dissèquent et elle est là à
tirer sur mon vier, à pomper mon jus, une pompe à merde, comme si
c'était la dernière cellule d'oxygène, la dernière cellule tout
court, tout court. Lui faire sa tombe, lui mettre une estourbe dans
la gueule, lui laver les caries, chienne, prostituée à ma queue, à
mon stylo, à mes mines, à mes dernières vidanges dans leurs culs
insalubres. Vous êtes les citadines, plus putes que n'importe quelle
pute. Dans mes près, seul, dans ma cambrousse, seul, je ne vous
crains pas. Je vous attends. Avec ma soupe de légumes, et les
ballades en forêt.
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